Dératisation de restaurant en urgence : que faire et qui appeler en Île-de-France ?

Pourquoi une dératisation en restaurant est une vraie urgence

Un rat vient d’apparaître en plein service. En restauration, ce n’est pas un simple désagrément : c’est un risque sanitaire majeur, une menace pour votre licence, et potentiellement une fermeture administrative immédiate.

Les rongeurs sont vecteurs de nombreuses maladies (salmonellose, leptospirose, typhus murin, etc.) et contaminent les surfaces par leurs urines et excréments. Le ministère de la Santé rappelle que les rats constituent le principal réservoir de la leptospirose en France et que l’incidence a doublé depuis 2014, avec 570 cas diagnostiqués en 2023.sante.gouv.fr

Côté réglementation, le règlement (CE) n°852/2004 impose à tous les établissements de restauration de mettre en place des procédures d’hygiène basées sur la méthode HACCP, incluant la lutte contre les nuisibles dans le Plan de Maîtrise Sanitaire (PMS).agriculture.gouv.fr Ne pas maîtriser les rongeurs, c’est donc être en infraction.

Les autorités sont de plus en plus strictes : en Seine-et-Marne, la DDPP a mené 1 045 contrôles en 2024 et prononcé 29 fermetures administratives, principalement pour manquements à l’hygiène et présence de nuisibles.seine-et-marne.gouv.fr D’autres préfectures communiquent régulièrement sur des restaurants fermés en urgence pour excréments de rongeurs et absence de plan de lutte.lereportersablais.com

En résumé : à la moindre suspicion de rats ou de souris, il faut réagir vite, méthodiquement et en cohérence avec la réglementation.

Que faire immédiatement si vous découvrez des rongeurs dans votre restaurant

1. Rester calme, sécuriser le service et protéger les clients

Première règle : ne pas paniquer, mais agir vite. Votre priorité est de protéger vos clients et vos équipes.

• Évaluer la gravité : rongeur vu en salle, en cuisine, dans la réserve, ou seulement traces suspectes (bruits, excréments, cartons grignotés) ?
• Isoler la zone concernée : fermer la salle ou le secteur touché, limiter les déplacements du personnel, interdire l’accès aux clients.
• Décider d’interrompre le service : si le rongeur a été vu en salle ou en cuisine, la poursuite du service est fortement déconseillée, tant pour le risque sanitaire que pour l’image.
• Informer l’équipe : consignes claires, pas de panique devant les clients, mais aucune minimisation en interne.

Si la situation est manifeste (rat vu, déjections en zone de production, denrées endommagées), l’arrêt total du service et la mise en sécurité des denrées sont à envisager immédiatement.

2. Identifier précisément la situation

Avant même l’arrivée d’un dératiseur, un premier état des lieux structuré vous fera gagner un temps précieux :

• Cartographier les zones touchées : cuisine chaude, pâtisserie, plonge, réserve sèche, chambre froide, local poubelles, faux-plafonds, accès cour / rue, caves, etc.
• Relever les indices : crottes, traces de graisse sur les plinthes, câbles ou cartons rongés, odeurs fortes, sacs déchirés, bruit dans les cloisons.
• Photographier les éléments flagrants (excréments, dégâts sur emballages, trous, etc.) pour votre traçabilité interne et pour montrer au professionnel.
• Noter la chronologie : depuis quand des bruits ou indices sont-ils observés ? À quelles heures ? Dans quelles conditions (nuit, fermeture, fin de service) ?

Ces informations permettront au dératiseur de cibler immédiatement les foyers et de proposer un plan d’action efficace et documenté.

3. Gérer les denrées et le nettoyage sans aggraver la situation

L’instinct est souvent de « tout nettoyer à fond » immédiatement. Il faut le faire, mais avec méthode, pour ne pas effacer les indices utiles et éviter toute contamination croisée.

• Mettre de côté les denrées potentiellement contaminées (contact direct avec un rongeur ou ses déjections, emballages percés, sacs ouverts, produits non protégés).
• Isoler ces produits dans des bacs fermés, en attendant la décision de destruction (souvent recommandée) et les consigner dans vos enregistrements HACCP.
• Nettoyer et désinfecter les surfaces touchées avec des produits adaptés au contact alimentaire, en respectant les temps de contact et les rinçages prévus par votre PMS.
• Éviter de déplacer inutilement les meubles lourds ou d’ouvrir des doublages sans accompagnement professionnel : vous risquez de disperser les rongeurs.

Conseil d’ancien restaurateur : documentez tout (photos, lots détruits, produits utilisés, heures d’intervention). Cette traçabilité peut peser positivement en cas de contrôle DDPP après incident.

Checklist d’urgence en cas de rongeurs dans un restaurant

Obligations légales de dératisation pour les restaurants

PMS, HACCP et lutte contre les nuisibles

En France, tout restaurant est soumis au Paquet Hygiène, et notamment au règlement (CE) n°852/2004 sur l’hygiène des denrées alimentaires. Ce texte impose la mise en place d’un Plan de Maîtrise Sanitaire (PMS) fondé sur les principes HACCP pour maîtriser les dangers microbiologiques, physiques et chimiques.agriculture.gouv.fr

La lutte contre les nuisibles fait explicitement partie des Bonnes Pratiques d’Hygiène : prévention de l’entrée des rongeurs, surveillance, traitements adaptés, enregistrement des actions menées. En pratique, toute présence visible de rongeurs est considérée comme une non-conformité majeure.

Plan de dératisation et preuves à conserver

Les règlements sanitaires départementaux et les textes nationaux imposent aux établissements qui remettent des aliments au consommateur de mettre en place un plan de dératisation et de désinsectisation documenté.asd-protect.fr Dans un restaurant, cela se traduit généralement par :

• Un contrat écrit avec une entreprise agréée spécifiant fréquence des visites, produits utilisés, zones traitées.
• Un plan des locaux indiquant l’emplacement des postes d’appâtage, pièges et dispositifs de contrôle.
• Les fiches de données de sécurité des produits biocides utilisés.
• Les rapports d’intervention datés, avec relevé des consommations d’appâts, observations, recommandations.
• Les enregistrements HACCP liés à la gestion des nuisibles (non-conformités, actions correctives, destruction de denrées, etc.).

En cas de contrôle, l’absence de ces documents, combinée à une présence de rongeurs, est un motif fréquent de fermeture.

Sanctions possibles en cas de manquement

Lorsqu’un contrôle (DDPP, délégataire de service public, services vétérinaires) met en évidence des manquements graves – présence d’excréments de rongeurs, absence de plan de lutte, denrées exposées – le préfet peut prononcer une fermeture d’urgence de l’établissement, le temps que les mesures correctives soient mises en œuvre.seine-et-marne.gouv.fr

Les sanctions vont de l’avertissement à la mise en demeure, puis à la fermeture temporaire ou définitive, avec éventuellement des poursuites pénales. Au-delà du risque juridique, un tel événement est très médiatisé (plateformes d’avis, réseaux sociaux, sites officiels de type Alim’confiance), ce qui peut durablement impacter votre chiffre d’affaires.

Pourquoi faire intervenir un dératiseur professionnel en urgence

Limiter les risques sanitaires et d’image

En milieu de restauration, une infestation de rats ou de souris ne se règle pas avec deux pièges achetés en urgence. Un professionnel analyse la situation sur l’ensemble du bâtiment (cuisines, réserves, caves, conduits techniques, abords extérieurs) et met en place une stratégie globale : élimination des individus présents, suppression des accès, correction des facteurs favorisants (déchets, stockage, étanchéité).

L’intervention doit être rapide, discrète et traçable. Une entreprise spécialisée comme CLEAN ON, qui connaît les contraintes des restaurateurs franciliens, peut intervenir en dehors des heures de service, limiter les produits utilisés en zone sensible et vous fournir les attestations utiles pour votre PMS.

Une approche compatible avec votre activité et la réglementation

Un dératiseur sérieux ne se contente pas de poser des appâts. Il conçoit une approche intégrée : diagnostic, choix de méthodes adaptées (piégeage mécanique, appâts sécurisés, barrières physiques), plan de suivi, conseil sur l’organisation des locaux. Cette logique est totalement alignée avec les principes HACCP et les attentes des inspecteurs.

Pour mieux comprendre l’étendue des missions possibles, vous pouvez consulter le guide complet des services proposés par un dératiseur, qui détaille les différentes prestations envisageables en fonction du type d’établissement et du niveau de risque.

Ce que CLEAN ON peut faire pour votre restaurant en Île-de-France

CLEAN ON est une entreprise francilienne spécialisée dans la lutte contre les nuisibles en milieu exigeant (restauration, agroalimentaire, établissements recevant du public). Fondée par un ancien restaurateur parisien, elle connaît concrètement vos contraintes de service, de réputation et de conformité.

• Intervention rapide sous 48h (hors week-end) sur Paris et toute l’Île-de-France.
• Diagnostic complet des locaux : points d’entrée, zones de nidification, flux de marchandises, gestion des déchets.
• Traitements ciblés avec des produits et méthodes respectueux de l’environnement, adaptés aux zones alimentaires.
• Rapports détaillés et plans de lutte exploitables dans votre PMS et votre dossier HACCP.
• Possibilité de contrats de suivi pour rester conforme et éviter le retour des nuisibles.

Besoin d’un avis d’expert ou d’une intervention ? Vous pouvez joindre CLEAN ON au 06 69 41 07 17 ou par email à clean.on3d@gmail.com pour un devis personnalisé gratuit.

Prévenir une nouvelle infestation après la dératisation

Sceller le bâtiment et traiter les points d’entrée

La dératisation n’est efficace que si vous supprimez les voies d’accès :

• Vérification des portes (bavettes, balais de porte, joints), fenêtres (moustiquaires), trappes et conduits.
• Calfeutrage des trous et passages de tuyaux avec des matériaux résistants aux rongeurs (grillage inox, mortier, mousse adaptée).
• Gestion des abords : palettes, encombrants, végétation trop proche des murs qui offrent des abris aux rats.

Votre dératiseur peut vous aider à hiérarchiser ces travaux. Pour choisir un partenaire solide dans la durée, appuyez-vous sur des critères objectifs pour évaluer un bon dératiseur (certifications, rapports, transparence sur les produits, etc.).

Adapter le stockage et la gestion des déchets

Les rongeurs sont attirés par trois choses : nourriture, eau, abri. La façon dont vous stockez vos denrées et gérez vos déchets est donc centrale.

• Privilégier les contenants hermétiques pour les produits secs (farine, riz, fruits secs, etc.).
• Évacuer les déchets alimentaires au fil du service et non en fin de journée seulement.
• Maintenir les bacs à ordures fermés, propres, et, si possible, éloignés des entrées de la cuisine.
• Nettoyer quotidiennement les zones sous et derrière les meubles, frigos, chambres froides.

Un suivi régulier avec un professionnel permet d’éviter que ces « petits relâchements » ne deviennent des facteurs favorisants. Pour comprendre comment un spécialiste peut vous aider à éviter une infestation durable, n’hésitez pas à approfondir le sujet.

Mettre en place un suivi et une surveillance documentée

Après une intervention en urgence, il est fortement conseillé de basculer vers une logique de prévention continue :

• Programmer des visites de contrôle régulières (trimestrielles, mensuelles selon le risque).
• Suivre les consommations d’appâts et les captures éventuelles dans vos enregistrements HACCP.
• Former le personnel à repérer les signes précoces (bruits, crottes, odeurs, matériaux rongés).
• Mettre à jour le PMS en fonction des recommandations du dératiseur.

Si vous ne savez pas vers qui vous tourner, ce guide pratique pour trouver un dératiseur autour de vous vous aidera à identifier un partenaire fiable près de votre restaurant et à poser les bonnes questions dès le premier contact.

Questions fréquentes sur la dératisation de restaurant en urgence

Que faire si un client voit un rat dans mon restaurant ?

Si un client signale un rat, il faut agir en deux temps. D’abord, gérer la relation : s’excuser, proposer un geste commercial immédiat, éviter toute polémique en salle. Ensuite, gérer le risque sanitaire : interrompre le service si le rongeur a été vu en salle ou en cuisine, isoler la zone, vérifier les denrées exposées. Documentez l’incident dans votre PMS (lieu, heure, témoignages, actions prises) et contactez rapidement un dératiseur professionnel pour un diagnostic complet et une intervention traçable.

Dois-je fermer mon restaurant dès que je vois un rongeur ?

Tout dépend du contexte, mais en restauration, la prudence est de mise. Un rongeur vu en cuisine ou en salle pendant le service indique un niveau de risque élevé. Poursuivre le service peut exposer vos clients à un danger et vous mettre en difficulté en cas de contrôle. En pratique, dès qu’un rongeur est aperçu dans une zone de production ou de consommation, il est fortement recommandé d’arrêter le service, de sécuriser les denrées et d’organiser une intervention d’urgence, puis une réouverture encadrée.

Peut-on continuer à travailler pendant une dératisation ?

Oui, à condition que l’intervention soit pensée pour un environnement alimentaire. Un dératiseur habitué à la restauration organise généralement ses passages en dehors des heures de service, utilise des postes d’appâtage sécurisés et limite les produits en zones sensibles. Certaines opérations (pose de pièges mécaniques, inspection visuelle, calfeutrage) peuvent se faire sans impact sur la production. Il est essentiel de définir un protocole écrit précisant les zones d’intervention, les horaires et les mesures de sécurité afin de rester conforme aux exigences HACCP.

Quels produits sont autorisés pour la dératisation dans un restaurant ?

En France, seuls des biocides homologués et conformes à la réglementation peuvent être utilisés, en respectant les conditions d’emploi figurant sur l’étiquette et les fiches de données de sécurité. En restauration, l’enjeu est de limiter l’exposition des denrées et du personnel : postes d’appâtage sécurisés, pièges mécaniques, exclusion physique (calfeutrage). Un professionnel certifié choisira des solutions adaptées au contexte (présence de denrées, fréquentation du public, accès des enfants) et vous remettra la liste des produits utilisés, à intégrer à votre PMS.

À quelle fréquence faut-il faire contrôler la dératisation d’un restaurant ?

La fréquence dépend du niveau de risque : situation du restaurant (quartier urbain dense, proximité de marchés ou cours d’eau), configuration du bâtiment, volume de déchets, historique d’infestation. Dans la pratique, beaucoup d’établissements optent pour un suivi trimestriel, renforcé à une fréquence mensuelle pour les sites les plus exposés. L’important est de coupler ces visites à une surveillance interne (contrôles visuels réguliers, remontée systématique des anomalies par le personnel) et à une mise à jour du PMS en fonction des observations faites.

Et maintenant ?

Si vous faites face à une suspicion ou une infestation avérée de rongeurs dans votre restaurant, l’essentiel est de ne pas rester seul. Mettez en œuvre les mesures d’urgence décrites ci-dessus, documentez vos actions dans votre PMS, puis faites-vous accompagner par un professionnel formé aux contraintes de la restauration. En Île-de-France, CLEAN ON intervient sous 48h (hors week-end), réalise un diagnostic complet de vos locaux et vous aide à sécuriser durablement votre établissement. Un simple appel au 06 69 41 07 17 suffit pour obtenir un devis gratuit et un plan d’action concret.