Comment détecter les points d’entrée des rongeurs chez vous

Comment détecter les points d’entrée des rongeurs dans une maison : méthode claire et efficace. Dès les premiers indices (bruits nocturnes, crottes, câbles rongés), l’objectif est d’identifier où souris et rats entrent pour bloquer ces accès durablement. Voici une démarche de repérage pas à pas, des outils simples, et les réparations prioritaires pour sécuriser votre logement.

En bref

• Inspectez l’extérieur puis l’intérieur, du bas vers le haut, en suivant une checklist de zones à risque.
• Repérez les indices fiables : crottes, traces graisseuses, marques de dents, terriers, odeur d’ammoniaque.
• Mesurez et scellez toute ouverture ≥ 6 mm (souris) et ≥ 13 mm (rats) avec des matériaux anti-rongeurs.
• Priorisez les points proches de la cuisine, des conduites et des combles.
• Confirmez l’activité avec farine/talc, caméras nocturnes ou ruban de traçage avant d’obturer définitivement.

Comprendre comment les rongeurs pénètrent chez vous

Les rongeurs cherchent nourriture, eau et abri. Ils suivent les murs, empruntent les conduites, les câbles, les toitures et s’infiltrent par de très petites ouvertures. Les souris peuvent se faufiler par des trous d’environ 6 mm et les rats par des ouvertures d’environ 13 mm, d’où l’importance d’un colmatage minutieux (réf. CDC – prévention des infestations et EPA – seal your home).

Bon à savoir
Les glandes sébacées des rongeurs laissent des « frottis » sombres le long des parcours répétés (bas de murs, tuyaux, poutres). Ces marques guident souvent vers le point d’entrée.

Indices concrets qui signalent une entrée

• Crottes regroupées près des murs/coins (souris : petites, pointues; rats : plus grosses, arrondies).
• Traces graisseuses, poils, empreintes dans la poussière, et couloirs dégagés.
• Matériaux rongés (bois, caoutchouc, plâtre), câbles endommagés, sacs percés.
• Odeur d’urine ammoniacale, surtout dans les espaces clos.
• À l’extérieur : terriers ronds de 5–7 cm au pied des murs, sous terrasses ou buissons.

Pour replacer la prévention dans un enjeu sanitaire, les rongeurs peuvent véhiculer des agents pathogènes (ex. leptospirose). Voir ANSES – leptospirose et OMS – leptospirose.

Inspection extérieure méthodique

Commencez par un tour complet de la maison, à la lumière du jour, lampe frontale en main.

Façades, soubassements et menuiseries

• Cherchez fissures, joints dégradés, trous de câblage, jeux sous les portes, aérations sans grille.
• Regardez au bas des murs (0–50 cm), autour des compteurs, coffrets, sorties de câbles, climatiseurs.
• Test simple : si un crayon entre, une souris peut tenter sa chance. Si une pièce de 1 € passe, un rat aussi.

Installez des grilles inox à maille ≤ 6 mm sur les aérations et bouches de VMC. La page de la Ville de Paris – Lutter contre les rats récapitule des mesures urbaines utiles et rappelle l’importance de l’entretien des abords.

Toiture, combles et évacuations

• Vérifiez tuiles cassées, rives, solins, rongeurs profitent des défauts de toiture.
• Inspectez les gouttières et descentes (rats grimpeurs), grilles anti-intrusion sur évents et sorties.
• Sécurisez la jonction des câbles/panneaux solaires, et les passages de gaines.

Jardin et annexes

• Détectez terriers au pied des haies, tas de bois, composteurs, abris de jardin.
• Dégagez une bande de 30 cm au pied des murs, le long des clôtures, pour rendre toute galerie visible.
• Couvrez les composts, surélevez le bois, et vérifiez les seuils du garage et des portes d’annexes.

Pour des recommandations techniques de colmatage extérieur, consultez aussi le guide de la BPCA – Rodent proofing your home.

Inspection intérieure pièce par pièce

Progressez du bas vers le haut : cave/vide sanitaire → garage → cuisine/buanderie → pièces de vie → combles.

Sous-sol, vide sanitaire, garage

• Points clés : passages de tuyaux (eau, gaz, évacuations), câbles électriques, soupiraux, portes de service.
• Repérez la lumière du jour qui filtre depuis l’extérieur (synonyme d’interstice).
• Posez des joints brosse sous les portes, et fixez des collerettes autour des tuyaux.

Cuisine et buanderie

• Regardez derrière réfrigérateur, lave-vaisselle, machine à laver, sous l’évier, derrière les plinthes.
• Contrôlez les trous autour des évacuations et robinets; les petits espaces sont des autoroutes à rongeurs.
• Stockez les aliments dans des contenants hermétiques et gérez les miettes quotidiennement.

Pour renforcer votre plan de prévention global, voyez notre ressource sur l’anticipation d’infestations et de mauvaises pratiques annexes dans les habitations, à l’image des conseils généraux de Comment prévenir les cafards dans votre maison.

Combles, faux plafonds, gaines techniques

• Écoutez la nuit : grattements, déplacements rapides sont très parlants.
• Cherchez nids (isolants déplacés, matériaux déchiquetés), crottes le long des solives.
• Sécurisez les passages de câbles/gaînes avec manchons et grillage.

Techniques de détection complémentaires

• Tests de traces: saupoudrez de talc/farine sur les parcours suspects (le long des plinthes, derrière appareils). Les empreintes et traînées confirment l’activité et l’axe d’entrée.
• Bandes adhésives larges: placées en travers d’un passage, elles retiennent poils et poussières marquées.
• Caméras à détection infrarouge: détectent les passages nocturnes et précisent l’heure/zone à traiter.
• Lampe UV: certaines traces d’urine fluorescentes aident à cartographier les points chauds.
• Bouchons test en laine d’acier: pour obstruer temporairement un trou et voir s’il est réouvert d’une nuit à l’autre.

Pour un tour d’horizon des solutions professionnelles, découvrez le Guide complet des services proposés par un dératiseur.

Prioriser les réparations et scellements

Un bon scellement est mécanique et durable. Évitez la simple mousse expansive seule (facilement rongeable).

• Petites ouvertures (≤ 10 mm) : laine d’acier inox + mastic polyuréthane.
• Trous moyens (10–30 mm) : grillage inox maille ≤ 6 mm + mortier ou mastic de façade.
• Passages de tuyaux : collerettes/manchons anti-rongeurs + scellement rigide.
• Bas de portes : joints brosse métal sur toute la largeur.
• Aérations : grilles inox à maillage serré, fixées par vis/rivets (pas seulement collées).
• Maçonnerie fissurée : mortier ou résine de réparation; vérifiez la cause (humidité/mouvements).

Astuce de pro
Scellez d’abord les points à moins de 3 mètres des sources de nourriture/eau (cuisine, buanderie), puis les niveaux supérieurs (combles). Cette priorisation réduit vite l’activité.

Pour des pas-à-pas d’exclusion, les recommandations de l’EPA – Seal your home sont une bonne base technique.

Checklist de repérage et actions prioritaires

Titre du tableau: Parcours d’audit des points d’entrée et actions immédiates

Besoin d’un diagnostic fiable et rapide en Île-de-France ? L’équipe CLEAN ON intervient sous 48 h (hors week-end) pour audit et solution sur mesure. En savoir plus sur notre démarche globale: Pourquoi choisir un dératiseur professionnel en 2025 ?

Prévention durable et entretien

• Hygiène: alimentation dans des contenants hermétiques, gestion des miettes/débordements, poubelles fermées.
• Eau: réparez fuites, purge d’eaux stagnantes sous éviers et chauffe-eau, pente des évacuations.
• Désencombrement: limitez les cachettes (cartons, piles de linge/bois) au sol et contre les murs.
• Entretien extérieur: taille des végétaux, éloignement du compost, bande dégagée le long des façades.
• Contrôle périodique: inspection visuelle trimestrielle des scellements, grilles et joints.

Pour une approche globale d’assainissement et d’habitudes préventives, voyez nos conseils connexes en habitat sain via la page d’accueil de CLEAN ON.

Quand faire appel à un professionnel ?

• Vous observez des crottes fraîches chaque jour, entendez des bruits nocturnes réguliers, ou trouvez plusieurs points d’entrée actifs.
• Les points d’accès se multiplient (toiture, réseaux, copropriété) ou nécessitent des réparations techniques en hauteur.
• En contexte sensible (restauration, agroalimentaire, crèches), la conformité impose une intervention certifiée.

CLEAN ON intervient à Paris et en Île-de-France (75, 77, 78, 91, 92, 93, 94, 95), avec solutions écoresponsables et équipe certifiée. Pour vous orienter, consultez aussi: Trouver un deratiseur autour de moi : guide pratique 2025 et Dératiseur : Comment éviter une infestation durable ?.

Pour des repères de santé publique et règlements locaux, voir également les ressources de la Mairie de Paris et les conseils du CDC.

FAQ — Vos questions fréquentes

Quelle taille de trou permet à une souris ou à un rat d’entrer ?

À titre de règle pratique, bouchez toute ouverture ≥ 6 mm pour empêcher les souris et ≥ 13 mm pour les rats. Les tissus mous (mousse seule, bois tendre) sont vite agrandis par le rongement, donc préférez des matériaux durs: grillage inox à mailles ≤ 6 mm, tôle, mortier, plus laine d’acier et mastic PU pour les finitions. Cette marge de sécurité est recommandée par des organismes de santé publique comme le CDC et l’EPA.

Comment localiser précisément le point d’entrée principal ?

Suivez les indices jusqu’au « couloir » le plus marqué: frottis le long des murs, crottes plus fraîches, matériaux rongés récents. La nuit, placez farine/talc ou ruban adhésif large en travers des passages; les empreintes confirment l’axe. Une caméra infrarouge permet d’identifier l’heure et le sens de passage. Remontez de la zone la plus active vers l’extérieur (soubassements, aérations, toiture). Priorisez ensuite le scellement de l’accès le plus proche des sources de nourriture.

Faut-il boucher les trous quand des rongeurs sont encore à l’intérieur ?

Évitez d’enfermer des rongeurs dans la maison. Identifiez d’abord la dynamique (entrées/sorties) avec des tests de traces et caméras. Scellez en priorité les points d’accès secondaires, puis installez des sorties unidirectionnelles si nécessaire (chez un pro) pour éviter le piégeage interne. Si l’activité est avérée à l’intérieur, combinez exclusion et capture professionnelle. CLEAN ON peut auditer et planifier une exclusion progressive pour éviter tout risque.

Quelles caméras ou capteurs utiliser pour confirmer l’activité nocturne ?

Les caméras de chasse/infrarouges à détection de mouvement (IR 850 nm), discrètes et autonomes, suffisent. Placez-les perpendiculairement aux parcours (plinthes, gaines, cuisine/garage). Réglez une sensibilité moyenne pour limiter les faux déclenchements. En complément, des capteurs magnétiques/sondes vibratoires sur trappes ou gaines signalent les passages. Conservez 3–5 nuits de données pour croiser les heures d’activité et affiner votre plan de scellement.

Quels matériaux sont vraiment efficaces pour empêcher l’intrusion ?

Privilégiez le « combo » mécanique: grillage inox (mailles ≤ 6 mm), tôle galvanisée ou inox (0,5–1 mm), mortier/résine de réparation, laine d’acier inox + mastic polyuréthane pour les finitions. Les joints brosse métalliques sont idéaux sous les portes. Évitez la mousse expansive seule, les grilles plastiques et les scotchs temporaires. Des recommandations similaires figurent dans les guides EPA et BPCA.

L’essentiel à retenir

• Inspectez dehors puis dedans, du bas vers le haut, en suivant une checklist.
• Repérez et confirmez les parcours avec farine/talc et caméras IR.
• Scellez tout trou ≥ 6 mm (souris) et ≥ 13 mm (rats) avec des matériaux anti-rongeurs.
• Traitez en priorité les zones proches de la cuisine, de l’eau et des conduites.
• Entretenez grilles, joints et abords; contrôlez trimestriellement.
• Besoin d’un audit rapide en Île-de-France ? Demandez votre diagnostic auprès de CLEAN ON: contactez-nous.