Anti Nuisibles

Dératisation restaurant : normes sanitaires à respecter en 2025

Technicien de dératisation restaurant plaçant un boîtier sécurisé sous un comptoir en inox dans une cuisine professionnelle immaculée, prévention des nuisibles et conformité aux normes sanitaires 2025.

Pourquoi la dératisation est non négociable en restauration

Un risque sanitaire réel, pas seulement une question d’image

Un rongeur aperçu en cuisine n’est jamais un incident “anodin”. Rats et souris sont des réservoirs de nombreuses bactéries et parasites (salmonelles, leptospires, hantavirus, etc.) capables de contaminer directement les denrées, les plans de travail ou la vaisselle.prevent.be

La leptospirose, souvent surnommée “maladie du rat”, touche en moyenne environ 600 personnes par an en France, avec un pic historique atteint depuis les années 2010.allodocteurs.fr Une simple présence de déjections ou d’urine dans les zones de préparation peut suffire à mettre en danger vos clients et votre équipe, et à engager votre responsabilité pénale.

Impact sur la réputation et le chiffre d’affaires

Au-delà du risque sanitaire, une infestation de rongeurs peut faire très mal à votre réputation. Les fermetures administratives pour “manquements graves aux règles d’hygiène” liées à la présence de blattes et de déjections de rongeurs sont régulièrement relayées dans la presse locale, comme ce fut le cas en 2025 pour un établissement emblématique des Halles Bocuse à Lyon.lefigaro.fr

Les consommateurs disposent par ailleurs de plateformes publiques comme SignalConso pour signaler la présence de nuisibles dans les restaurants. Ces signalements sont transmis à la DGCCRF et peuvent déclencher des contrôles ciblés ; la plateforme indique que 65 % des entreprises répondent aux signalements, ce qui montre à quel point ces retours ne restent pas lettre morte.signal.conso.gouv.fr

Un contexte urbain très favorable aux rongeurs

En milieu urbain dense, les restaurants se situent au cœur de zones à très forte pression de rongeurs. À Paris, différentes estimations évoquent entre 3,8 et 5 millions de rats, soit jusqu’à près de deux rats par habitant.rtl.fr Or les restaurants cumulent tous les facteurs d’attractivité : chaleur, nourriture accessible, nombreux recoins et gaines techniques. Sans plan de lutte structuré, l’infestation n’est qu’une question de temps.

Le cadre réglementaire de la dératisation des restaurants en 2025

Les textes de référence à connaître

En 2025, la lutte contre les nuisibles en restauration repose sur un socle de textes européens et français, dont notamment :

  • Règlement (CE) n° 852/2004 sur l’hygiène des denrées alimentaires (“Paquet Hygiène”), applicable à tous les exploitants du secteur alimentaire. Il impose la mise en place de procédures fondées sur les principes HACCP dans le cadre d’un plan de maîtrise sanitaire (PMS).agriculture.gouv.fr
  • Ses textes complémentaires, dont le Règlement (UE) 2021/382, qui renforce notamment la “culture de sécurité des aliments”, ce qui inclut la prévention active des contaminations par nuisibles.eur-lex.europa.eu
  • Le règlement sanitaire départemental type et le Code de la santé publique, qui encadrent l’hygiène des locaux, la gestion des déchets et la protection contre les rongeurs et insectes.carrefour-hygiene.com
  • Les fiches officielles du portail entreprendre.service-public.fr sur les règles d’hygiène dans la restauration, qui rappellent que des actions de dératisation doivent être menées régulièrement.entreprendre.service-public.gouv.fr

Formation hygiène obligatoire et responsabilité du restaurateur

Depuis l’article L.233‑4 du Code rural, au moins une personne dans chaque établissement de restauration commerciale doit justifier d’une formation spécifique en hygiène alimentaire (durée minimale 14 h), adaptée à l’activité de restauration.draaf.paca.agriculture.gouv.fr

Cette formation couvre notamment :

  • les principes HACCP ;
  • le contenu du Plan de Maîtrise Sanitaire (PMS) ;
  • les bonnes pratiques relatives à la prévention et à la lutte contre les nuisibles.

En cas de manquement grave (présence de rongeurs, denrées contaminées), l’exploitant s’expose à des fermetures administratives, mises en demeure, voire à des poursuites pénales. Des départements comme le Val‑d’Oise ont ainsi multiplié les contrôles : plus de 1 600 visites en 2024 et plus de 80 fermetures administratives fin 2023, souvent liées à des problèmes d’hygiène lourds (stockage, saleté, nuisibles).bfmtv.com

Biocides, Certibiocide et interdiction de l’appâtage permanent

L’usage des rodenticides (raticides) est strictement encadré :

  • depuis 2017, l’appâtage permanent aux anticoagulants (AVK) est interdit : ces produits ne peuvent plus être utilisés de façon illimitée à titre purement préventif, mais seulement en traitement curatif et pour une durée limitée.istav.fr
  • depuis le 1er janvier 2024, l’obtention d’un Certibiocide “nuisibles” est obligatoire pour les professionnels qui achètent, vendent ou appliquent des biocides rodenticides réservés aux professionnels.certibiocide.com

Un restaurateur peut bien sûr mettre en place des pièges mécaniques et des mesures de prévention, mais l’utilisation de produits chimiques professionnels sans certification ni protocole adapté l’expose à des sanctions réglementaires importantes et à des risques pour la santé (clients, personnel, faune non ciblée).

Tableau récapitulatif : obligations clés de la dératisation en restaurant (2025)

Obligation Texte / Référence Ce que doit faire un restaurant
Absence de nuisibles et de contamination Règlement (CE) 852/2004 – Paquet Hygiène Mettre en place un système de maîtrise (HACCP + PMS) garantissant l’absence de rongeurs dans les zones de préparation et de stockage.agriculture.gouv.fr
Plan de Maîtrise Sanitaire (PMS) Textes européens et guides de bonnes pratiques d’hygiène (GBPH) Intégrer un plan complet de lutte contre les nuisibles : analyse des risques, procédures, enregistrements, plans des pièges.
Actions de dératisation régulières Fiche “Règles d’hygiène dans la restauration” – Service‑Public Organiser une lutte continue : surveillance, interventions documentées, adaptation des mesures en fonction du niveau de risque.entreprendre.service-public.gouv.fr
Usage des biocides Règlementation biocides UE + interdiction appâtage permanent Renoncer à l’appâtage permanent anticoagulant ; privilégier prévention, pièges et interventions curatives ciblées.istav.fr
Certification pour manipuler certains produits Dispositif Certibiocide (France) Faire intervenir un prestataire disposant du Certibiocide “nuisibles” pour tout usage de biocides réservés aux professionnels.certibiocide.com
Formation hygiène alimentaire Article L.233‑4 du Code rural, arrêté du 12/02/2024 Avoir au moins une personne formée 14 h à l’hygiène alimentaire en restauration commerciale.

Intégrer la dératisation à votre Plan de Maîtrise Sanitaire

Les éléments indispensables du volet “nuisibles”

Votre PMS doit décrire précisément comment vous prévenez, surveillez et traitez les infestations. Un volet “lutte contre les nuisibles” complet inclut en général :

  • une analyse de risques par zone (cuisine, réserve, local poubelles, terrasse, caves, faux plafonds) ;
  • un plan des locaux avec la localisation de tous les dispositifs (pièges mécaniques, stations d’appâtage sécurisées, points de contrôle) ;algo3d.fr
  • des procédures écrites : fréquence des contrôles internes, conduite à tenir en cas de détection, protocole de nettoyage après infestation ;
  • les fiches techniques et FDS de tous les produits utilisés (biocides, désinfectants) ;cleanon-nuisibles.fr
  • les rapports d’intervention du prestataire : date, zones inspectées, constats, actions menées, recommandations.

À quelle fréquence dératiser son restaurant ?

Aucune loi n’impose une fréquence identique pour tous les restaurants. La réglementation fixe une obligation de résultat (absence de nuisibles), pas une obligation de moyens uniques. En pratique, dans un environnement urbain comme l’Île‑de‑France, un plan de lutte sérieux prévoit :

  • une surveillance au minimum mensuelle pour les restaurants et sites sensibles ;cleanon-nuisibles.fr
  • des visites supplémentaires en cas de travaux, de changement de concept (terrasse d’été, vente à emporter accrue) ou de signalement par les clients ;
  • un audit annuel du dispositif et une mise à jour du plan (re‑cartographie des points d’accès, des circuits de déchets, etc.).cleanon-nuisibles.fr

Traçabilité : ce que regardent les contrôleurs

Lors d’un contrôle sanitaire, les agents (DDPP, ARS, DGCCRF) ne se contentent pas de vérifier l’absence de rats visibles. Ils examinent aussi vos preuves de maîtrise :

  • contrat ou attestations d’un dératiseur professionnel ;
  • plan d’implantation des dispositifs avec numérotation claire ;
  • historique des interventions, consommations d’appâts, captures et tendances ;cleanon-nuisibles.fr
  • procédures internes (check‑list de fin de service, nettoyage, gestion des déchets) ;
  • preuve de formation du personnel à l’hygiène (certificats, registre).entreprendre.service-public.fr

Un plan de lutte bien documenté facilite grandement l’audit et démontre votre sérieux. C’est précisément ce que recherchent les grandes enseignes, les plateformes de livraison et, bien sûr, les autorités.

Comment se déroule une dératisation professionnelle de restaurant ?

Étape 1 : diagnostic et inspection détaillée

Une dératisation efficace commence toujours par un diagnostic minutieux : inspection des caves, locaux techniques, gaines, cuisines, réserves et abords (terrasse, cour, local poubelles). Le technicien relève :

  • les indices de présence : excréments, traces de frottement, bruits, odeur, dégâts sur emballages ou câbles ;cleanon-nuisibles.fr
  • les points d’entrée potentiels : fentes, passages de tuyaux, défauts de portes, soupiraux, grilles cassées ;deratisation.paris
  • les facteurs favorisants : stockage au sol, débordement de déchets, zones humides difficiles d’accès.

Chez CLEAN ON, cette phase bénéficie d’un réel retour d’expérience terrain : l’entreprise a été fondée par un ancien restaurateur parisien, qui connaît très bien les contraintes concrètes d’une cuisine professionnelle.

Étape 2 : traitement curatif raisonné

Après le diagnostic, un plan d’attaque ciblé est mis en œuvre :

  • mise en place de pièges mécaniques (plaques collantes, tapettes sécurisées, pièges multi‑captures) dans les zones à risque et les circuits de déplacement des rongeurs ;
  • pose éventuelle de stations sécurisées contenant des rodenticides, en respectant la réglementation (usage curatif, durée limitée, traçabilité des appâts) ;istav.fr
  • adaptation du dispositif entre intérieur et extérieur (cours, zones de livraison, pied d’immeuble) ;
  • proposition de mesures immédiates de nettoyage/désinfection des zones souillées.

CLEAN ON privilégie des méthodes respectueuses de l’environnement et raisonnées : on traite d’abord les causes (ouvertures, déchets, organisation), puis on utilise les biocides uniquement lorsque c’est nécessaire, dans le respect strict des normes en vigueur.

Étape 3 : mesures structurelles et accompagnement de l’équipe

La dératisation ne se limite pas à “tuer des rats”. Pour éviter la ré‑infestation, le prestataire sérieux accompagne le restaurant sur :

  • le colmatage des accès (mousse, ciment, grilles, jointoiement) en coordination avec le gérant, le bailleur ou le syndic ;deratisation.paris
  • l’aménagement des zones de stockage (rehausser les denrées, organiser les rayonnages, limiter les cartons au sol) ;
  • la formation de l’équipe à la détection précoce : que faire en cas de trace suspecte, comment remplir le registre, quels comportements proscrire (nourrir les pigeons, laisser des sacs dehors, etc.).

CLEAN ON propose des solutions sur mesure et intervient sous 48 h (hors week‑end) sur Paris et toute l’Île‑de‑France, avec une équipe certifiée et formée aux derniers textes réglementaires.

Bonnes pratiques quotidiennes pour éviter une infestation

Gestion des déchets et du local poubelles

Le local poubelles est souvent le point de départ des infestations en restauration. La réglementation impose qu’il soit séparé des cuisines, accessible sans traverser les zones de préparation et qu’il dispose de bacs fermés avec couvercle à ouverture non manuelle.entreprendre.service-public.gouv.fr

Quelques réflexes clés :

  • vider les poubelles aussi souvent que nécessaire pendant le service ;
  • ne jamais stocker de sacs de déchets ouverts dans les circulations ou les cages d’escalier ;
  • nettoyer et désinfecter régulièrement les bacs et le local (sols, murs, siphons) ;entreprendre.service-public.fr
  • veiller à la fermeture effective des portes extérieures et à l’absence de jour sous les portes.

Organisation et nettoyage des cuisines

Un bon plan de dératisation échoue si la cuisine reste attractive pour les rongeurs. Dans le cadre des bonnes pratiques d’hygiène :

  • évitez le stockage à même le sol (au minimum 15 cm, sur étagères ou palettes propres) ;entreprendre.service-public.gouv.fr
  • nettoyez immédiatement les chutes de denrées et les zones grasses (friteuses, plinthes, dessous des meubles) ;
  • vérifiez chaque soir : fermeture des sacs de farine et de sucre, aucune denrée non protégée laissée sur les plans ;
  • limitez les zones encombrées qui servent de cachettes (cartons empilés, matériel inutilisé).

Surveillance interne et réaction rapide

Entre deux passages du dératiseur, votre équipe est la première ligne de défense. Mettez en place :

  • des tournées de contrôle visuel (matin et soir) sur les zones sensibles ;
  • un cahier ou registre pour consigner immédiatement toute observation (trace suspecte, bruit, odeur, déjection) ;
  • une procédure claire : qui alerter, quand appeler le prestataire, quelles zones fermer ou isoler temporairement.

Gardez en tête qu’un client peut signaler en ligne la présence de nuisibles via SignalConso, ce qui rend indispensable une réaction rapide et documentée dès les premiers signes.signal.conso.gouv.fr

FAQ – Dératisation et normes sanitaires en restaurant

À quelle fréquence faut-il prévoir une dératisation en restaurant ?

La loi n’impose pas un nombre de passages identique pour tous les établissements. Elle exige un résultat : l’absence de nuisibles dans les zones de préparation et de stockage. En pratique, dans la restauration, un suivi mensuel est largement recommandé, surtout en milieu urbain ou en sous‑sol.cleanon-nuisibles.fr Les sites à très haut risque (restaurants de grande capacité, food‑courts, restauration collective) peuvent nécessiter des visites plus rapprochées lors des pics de pression (été, travaux, voisinage infesté). Un audit annuel doit permettre d’ajuster cette fréquence en fonction de l’historique d’infestation.

Qui est responsable de la dératisation : propriétaire ou exploitant du restaurant ?

Le responsable légal des denrées, donc l’exploitant du restaurant (gérant, société d’exploitation), reste juridiquement responsable de l’hygiène et de la sécurité alimentaire. C’est lui que les autorités contrôlent et sanctionnent. En pratique, dans un immeuble, certains travaux structurels (colmatage en parties communes, traitement des caves, vide‑ordures) relèvent souvent du bailleur ou du syndic. Il est donc essentiel de formaliser la répartition des tâches dans le bail et de documenter vos demandes écrites en cas de problème persistant. Un dératiseur professionnel peut vous aider à argumenter auprès du propriétaire.

Peut-on dératiser soi-même son restaurant avec des produits du commerce ?

Vous pouvez utiliser des pièges mécaniques et certains produits grand public, mais la marge de manœuvre est de plus en plus réduite. De nombreux rodenticides sont désormais réservés aux professionnels titulaire du Certibiocide “nuisibles”, qui garantit une utilisation sûre et conforme de ces produits.certibiocide.com Une mauvaise utilisation entraîne non seulement des risques pour vos clients (contamination), votre équipe et la faune non ciblée, mais aussi un risque de non‑conformité lors des contrôles. Dès qu’il y a plus que quelques individus isolés, faire appel à un professionnel est vivement conseillé.

Comment prouver ma conformité en matière de dératisation lors d’un contrôle sanitaire ?

Les autorités vont chercher des preuves écrites et visuelles. Préparez un classeur ou un espace numérique avec : le plan des locaux et l’implantation des dispositifs, les contrats ou attestations de votre prestataire, tous les rapports d’intervention, les fiches techniques et FDS des produits, ainsi que vos procédures internes (nettoyage, gestion des déchets, réaction en cas de nuisibles).cleanon-nuisibles.fr Montrer une approche structurée, suivie dans le temps, pèse lourd dans l’appréciation globale de votre niveau d’hygiène.

Que faire si un client signale un rat ou des déjections dans mon établissement ?

La pire option est de minimiser ou d’ignorer le signalement. Commencez par remercier et prendre l’information au sérieux. Mettez immédiatement en œuvre votre procédure interne : inspection de la zone, retrait éventuel de certains plats ou denrées, renforcement du nettoyage. Prévenez sans délai votre dératiseur pour un passage hors heures de service. Documentez toutes les actions (photos, compte rendu, rapport d’intervention). En parallèle, revoyez vos pratiques de déchets et d’étanchéité. Une réponse rapide, transparente et tracée peut limiter les conséquences (réseaux sociaux, SignalConso, contrôle ciblé).signal.conso.gouv.fr

Et maintenant ? Assurez la sérénité sanitaire de votre restaurant

Si vous exploitez un restaurant à Paris ou en Île‑de‑France, la dératisation ne peut plus se gérer “au coup par coup”. Un plan de lutte structuré, conforme aux normes 2025 et intégré à votre PMS, est devenu indispensable pour protéger vos clients, votre équipe et votre réputation.

CLEAN ON accompagne les restaurateurs avec des solutions de dératisation sur mesure, rapides (intervention sous 48 h hors week‑end), traçables et respectueuses de l’environnement. Pour approfondir le rôle d’un professionnel et les services possibles, vous pouvez consulter le guide complet des services proposés par un dératiseur ou découvrir les critères pour évaluer un bon dératiseur en 2025.

Besoin d’un accompagnement concret pour sécuriser votre établissement, mettre à jour votre PMS et prévenir une infestation durable ? Contactez CLEAN ON (tél. 06 69 41 07 17 – clean.on3d@gmail.com) ou rendez-vous sur la page d’accueil de CLEAN ON. Pour aller plus loin, explorez aussi pourquoi choisir un dératiseur professionnel en 2025, comment éviter une infestation durable et le guide pratique pour trouver un dératiseur autour de vous.

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