Anti Nuisibles

Dératisation restaurant : produits autorisés en 2025 et usages conformes

Cuisine professionnelle moderne et impeccable avec plan de travail en inox présentant des produits de dératisation restaurant sécurisés au premier plan, et en arrière-plan flou un technicien en combinaison vérifiant un angle de la pièce tandis qu’un petit rat gris s’enfuit discrètement dans un coin sombre.

En 2025, tous les produits de dératisation ne sont pas autorisés en restaurant

En restauration, on ne peut plus « poser du poison » comme avant. Les restaurants doivent utiliser uniquement des produits de dératisation autorisés (biocides de type 14 avec autorisation de mise sur le marché) ou des dispositifs mécaniques, et respecter des règles strictes : plan HACCP, fin de l’appâtage permanent, traçabilité complète des traitements. carrefour-hygiene.com

Ce guide fait le point, au 1er semestre 2025, sur les familles de produits réellement utilisables dans un restaurant en France, dans quelles conditions, et ceux qu’il vaut mieux proscrire. Il s’adresse aux gérants, responsables HACCP et franchisés qui veulent rester irréprochables lors des contrôles tout en protégeant clients, équipes et image de marque.

Basé en Île-de-France, CLEAN ON accompagne déjà de nombreux restaurants et sites agroalimentaires avec des solutions conformes, documentées et adaptées au terrain. L’objectif de cet article : vous donner des repères clairs pour dialoguer efficacement avec votre prestataire ou gérer une partie de la dératisation en interne, sans prendre de risques.

Pourquoi la dératisation est stratégique pour un restaurant

Risque sanitaire : maladies et contaminations

Rats et souris véhiculent des bactéries (salmonelles, coliformes…) et des zoonoses comme la leptospirose. En France métropolitaine, cette maladie a doublé depuis les années 2000 pour atteindre environ 600 cas par an ; 570 cas ont été confirmés en 2023, soit 0,87 cas pour 100 000 habitants. sante.gouv.fr

La transmission se fait notamment par contact avec l’urine de rongeurs ou un environnement souillé (eaux, sols humides). Dans une cuisine ou un local de stockage, cela signifie :

  • Contamination des denrées (crottes, urine, poils, salive).
  • Risque d’intoxications alimentaires, voire d’hospitalisations.
  • Propagation possible via les zones de plonge, les chambres froides ou les circuits de déchets.

Un plan de dératisation sérieux n’est donc pas un « plus » pour rassurer les clients, mais un élément central de la sécurité sanitaire de votre établissement.

Risque réglementaire et d’image

Le règlement (CE) n° 852/2004 impose aux établissements alimentaires de prévenir toute contamination des denrées et de mettre en place des « méthodes adéquates » de lutte contre les nuisibles, intégrées à la démarche HACCP. carrefour-hygiene.com

En pratique, lors d’un contrôle (DDPP, services vétérinaires, audits clients, labels), on vérifie :

  • La présence d’un plan de lutte anti-rongeurs (plan des points, rapports, preuves d’actions correctives).
  • Les fiches de données de sécurité (FDS) et autorisations de mise sur le marché (AMM) des produits utilisés.
  • Le respect des consignes d’étiquetage, de stockage et d’élimination des produits biocides.

En cas d’infestation avérée ou de non-conformité grave (crottes en cuisine, appâts toxiques non protégés, etc.), les conséquences peuvent aller jusqu’à la fermeture administrative temporaire, avec un impact immédiat sur la réputation du restaurant.

Le cadre réglementaire 2025 des produits de dératisation en restaurant

Les textes de référence à connaître

Pour comprendre quels produits sont autorisés en 2025, il faut croiser plusieurs textes :

  • Règlement (CE) n° 852/2004 sur l’hygiène des denrées alimentaires : obligation de maîtriser les nuisibles dans le cadre du plan HACCP.
  • Règlement (UE) n° 528/2012 (Biocidal Products Regulation – BPR) : encadre la mise sur le marché et l’utilisation des produits biocides, dont les rodenticides (type de produit 14). health.ec.europa.eu
  • Code de l’environnement et arrêté du 20 avril 2017 : conditions d’utilisation de certaines catégories de biocides en France (dont les rodenticides TP14). justice.pappers.fr
  • Arrêté « Certibiocide » du 9 octobre 2013 modifié : impose un certificat individuel aux professionnels qui achètent ou utilisent certains biocides professionnels, notamment les produits « nuisibles » (TP14, 18, 20). ecologie.gouv.fr
  • Règlements sanitaires départementaux (RSD) : obligation de prévenir et de traiter la présence de rongeurs dans tous les locaux (caves, locaux poubelles, réserves, cuisines…). nociva.fr

Ces textes ne listent pas les marques autorisées, mais définissent des principes : seuls les produits biocides contenant des substances actives approuvées et disposant d’une autorisation valable peuvent être utilisés, et toujours conformément à leur étiquette. health.ec.europa.eu

Biocides, AMM et Certibiocide : ce qui s’applique aux rodenticides

Un produit biocide est une préparation destinée à détruire, repousser ou rendre inoffensifs des organismes nuisibles par une action chimique ou biologique. Les produits agissant uniquement par une action physique ou mécanique (pièges, barrières) ne sont pas considérés comme des biocides. entreprises.gouv.fr

Les appâts raticides sont des biocides de type 14 (TP14 – rodenticides). Pour être utilisables en France :

  • La substance active (bromadiolone, difénacoum, etc.) doit être approuvée au niveau européen.
  • Le produit doit disposer d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) précisant les usages (intérieur, extérieur, populations cibles, type d’utilisateurs, durée maximale de traitement, etc.). health.ec.europa.eu
  • Les formulations réservées aux professionnels ne peuvent être achetées que par des personnes titulaires d’un Certibiocide « Nuisibles » (TP14, 18, 20). ecologie.gouv.fr

Un restaurateur peut donc utiliser certains produits grand public autorisés pour un usage professionnel, mais beaucoup de rodenticides plus concentrés ou plus dangereux sont réservés à des entreprises 3D disposant du Certibiocide.

Appâtage permanent : pourquoi c’est désormais interdit

Jusqu’aux années 2010, on voyait souvent des blocs raticides disposés en permanence autour des bâtiments, même sans signe d’activité. Cette pratique d’appâtage permanent est désormais proscrite, car elle augmente fortement les risques pour la faune non cible (oiseaux, renards, chats…), favorise les résistances et expose inutilement l’environnement. fr.organilog.com

Les textes et avis européens récents vont dans le même sens : le comité des produits biocides de l’ECHA a recommandé de ne plus autoriser l’usage des rodenticides anticoagulants en appâtage permanent, même pour les professionnels, dès lors que des alternatives existent. echa.europa.eu En France, les guides professionnels et organismes de la restauration rappellent que l’utilisation de rodenticides doit être limitée dans le temps (généralement 35 jours maximum) et uniquement en cas de présence avérée de rongeurs. ghr.fr

Les produits de dératisation autorisés en restaurant en 2025

1. Pièges mécaniques et dispositifs physiques

Les pièges mécaniques (tapettes, pièges multi-capture, pièges électriques) et dispositifs physiques (grillages, joints brosses, clapets anti-retour, grilles sur aérations) sont des moyens de lutte toujours autorisés en restauration.

Comme ils agissent par un mécanisme purement physique, ils ne sont pas considérés comme des biocides. Ils ne nécessitent donc ni AMM, ni Certibiocide, mais doivent respecter les exigences générales d’hygiène et de sécurité (pas de contact avec les denrées, nettoyage, élimination des cadavres…). entreprises.gouv.fr

Avantages en restaurant :

  • Aucun résidu chimique dans les locaux de préparation.
  • Suivi visuel facile de l’activité (captures, déclenchements).
  • Acceptés par la plupart des référentiels d’audit (IFS, BRC, ISO 22000) lorsqu’ils sont bien positionnés et entretenus. nf-regul-nuisibles.fr

2. Rodenticides anticoagulants (TP14) : autorisés mais strictement encadrés

La majorité des appâts professionnels destinés aux rats et souris reposent sur des anticoagulants (bromadiolone, difénacoum, brodifacoum, etc.). Ces substances, très efficaces, ont cependant été reclassées comme toxiques pour la reproduction et répondent aux critères « PBT » (persistants, bioaccumulables et toxiques), ce qui explique les restrictions croissantes. anmeldestelle.admin.ch

En 2025, ils restent autorisés en restaurant, mais sous conditions :

  • Usage curatif uniquement : infestation avérée, diagnostic préalable documenté (indices, captures).
  • Traitements de durée limitée (nombre de jours défini sur l’AMM, typiquement 35 jours maximum) avec retrait systématique des appâts en fin de traitement. fr.organilog.com
  • Appâts placés exclusivement dans des stations verrouillées, hors de portée du public et des denrées.
  • Respect strict de l’étiquette : espèces ciblées, lieux d’utilisation (intérieur / extérieur), doses, fréquence de contrôle.
  • Pour la plupart des références professionnelles : achat et application réservés aux détenteurs d’un Certibiocide « Nuisibles » ou d’un ancien Certibiocide équivalent encore valable. ecologie.gouv.fr

En pratique, cela signifie qu’un restaurant qui souhaite rester conforme dispose de deux options :

  • Utiliser uniquement des produits grand public dont l’étiquette autorise explicitement l’usage en locaux professionnels, en respectant les limites d’emploi.
  • Confier les appâts anticoagulants à une entreprise spécialisée comme CLEAN ON, disposant du Certibiocide adapté et de procédures IPM (gestion intégrée des nuisibles) documentées.

3. Rodenticides non anticoagulants et solutions « nouvelle génération »

Au niveau européen, quelques rodenticides non anticoagulants sont également approuvés (par exemple l’alphachloralose, qui agit sur le système nerveux central, ou certains fumigants réservés à des usages très spécifiques). biocide.be

Leur intérêt :

  • Alternative possible aux anticoagulants là où ces derniers sont trop risqués pour l’environnement ou la faune non cible.
  • Effet parfois plus rapide sur les souris (alphachloralose), avec un risque moindre de toxicité secondaire pour les prédateurs. biocide.be

Cependant, ces produits restent des biocides TP14 et sont soumis aux mêmes exigences d’AMM, de traçabilité et, souvent, de Certibiocide. En restaurant, leur usage doit donc être encadré par un professionnel formé, dans le cadre d’un plan de dératisation global.

4. Pièges à glu : tolérés, mais à manier avec prudence

Les plaques ou pièges à glu pour rongeurs sont largement disponibles sur le marché français, y compris pour un usage professionnel (entrepôts agroalimentaires, cuisines, etc.). Ils ne contiennent généralement pas de substance active biocide et agissent par simple piégeage mécanique : ils ne relèvent donc pas du règlement biocides. entreprises.gouv.fr

Pour autant, ils posent plusieurs problèmes en restauration :

  • Souffrance animale importante, souvent pointée par les associations de protection animale.
  • Risque de capture d’animaux non ciblés (oiseaux, chauves-souris, geckos dans certaines zones).
  • Gestion délicate des plaques souillées (odeurs, risques biologiques).

En 2025, ces pièges sont encore autorisés, mais la bonne pratique consiste à :

  • Les réserver à des zones techniques (faux-plafonds, locaux techniques), jamais à proximité directe des denrées ou plans de travail.
  • Les utiliser dans un cadre strict (diagnostic, courte durée, surveillance fréquente, destruction sécurisée).
  • Privilégier autant que possible les pièges mécaniques réarmables, plus acceptables en termes de bien-être animal.

5. Produits strictement réservés aux spécialistes

Certaines substances rodenticides fumigantes ou à risques très élevés (hydrogène cyanure, phosphure d’aluminium, etc.) sont réservées à des usages industriels très encadrés, souvent en plein air ou en silos, et ne sont pas adaptées à un restaurant. biocide.be

Leur utilisation :

  • Nécessite des agréments spécifiques et des équipements lourds de protection.
  • Est totalement incompatible avec des locaux occupés, des cuisines en activité ou des zones de stockage de denrées.

Si un prestataire vous propose ce type de traitement pour un restaurant ou une cuisine centrale, c’est un signal d’alerte sérieux : demandez des justifications réglementaires écrites… et n’hésitez pas à consulter un autre dératiseur.

Tableau récapitulatif : principaux types de produits de dératisation en restaurant

Type de produit Statut réglementaire (France, 2025) Conditions-clés en restaurant Atouts Points de vigilance
Pièges mécaniques (tapettes, multi-capture, électriques) Dispositifs physiques (non biocides) Placement hors zones de contact aliments, entretien régulier, élimination hygiénique des cadavres Pas de chimie, acceptés par les référentiels d’audit, bon indicateur d’activité Nécessitent une bonne implantation et un suivi fréquent
Appâts anticoagulants TP14 Biocides soumis au BPR et à une AMM ; souvent réservés aux pros Certibiocide Usage curatif, durée limitée, stations verrouillées, traçabilité complète Très efficaces en phase d’infestation avérée Risque pour la faune non cible et l’environnement, interdiction d’appâtage permanent
Rodenticides non anticoagulants (ex. alphachloralose) Biocides TP14 avec AMM, parfois utilisables par le grand public ou les pros Respect strict des indications (souvent intérieur, souris uniquement, etc.) Alternative aux anticoagulants, effet rapide Risque d’intoxication primaire animale si mal utilisés, toujours des produits toxiques
Pièges à glu Dispositifs physiques, hors champ du règlement biocide Usage très ciblé, courte durée, hors proximité des denrées, contrôle fréquent Efficaces pour la détection et la capture ponctuelle Cruels, controversés, gestion délicate des animaux capturés
Fumigants (phosphure, HCN…) Biocides très réglementés, réservés à des opérateurs spécialisés Normalement pas en restaurant ; plutôt en silos, conteneurs, grandes structures Efficaces sur certaines infestations massives en environnement agricole Incompatibles avec des locaux alimentaires occupés ; risques majeurs pour la santé

Comment choisir et utiliser vos produits de dératisation en pratique ?

Si vous gérez une partie de la dératisation en interne

Beaucoup de petits restaurants souhaitent conserver une part d’autonomie (pose de pièges mécaniques, surveillance, gestion des déchets) tout en s’appuyant sur un prestataire pour les biocides. Quelques règles simples :

  1. Privilégier la prévention : étanchéité des locaux, gestion rigoureuse des déchets, rangement en hauteur, rotation des stocks.
  2. Standardiser les pièges mécaniques : même modèles, numérotés et positionnés sur un plan des locaux.
  3. Documenter : carnet de suivi des captures, anomalies (trous, crottes, bruits), photos si besoin.
  4. Limiter les biocides « maison » : utiliser uniquement des produits dont l’étiquette autorise clairement les locaux professionnels et respecter scrupuleusement les consignes.
  5. Former votre équipe : savoir reconnaître les signes de présence de rats/souris et les signaler immédiatement.

Pour aller plus loin sur ce que couvre exactement une prestation 3D moderne (diagnostic, IPM, traçabilité), vous pouvez consulter le guide complet des services proposés par un dératiseur publié sur le blog CLEAN ON.

Pourquoi confier les produits biocides à un dératiseur professionnel ?

Les autorités et guides d’hygiène recommandent fortement de passer par une entreprise spécialisée, notamment pour la manipulation des rodenticides : cela réduit les risques d’erreur, assure la conformité documentaire (FDS, AMM, rapports) et facilite les inspections. lhotellerie-restauration.fr

Un bon prestataire doit au minimum :

  • Disposer de techniciens formés et, le cas échéant, titulaires du Certibiocide « Nuisibles ».
  • Fournir un plan détaillé des dispositifs (pièges, stations d’appâts), mis à jour.
  • Remettre un rapport après chaque visite (constats, produits utilisés, corrections recommandées).
  • Adapter la stratégie à votre type de restauration (rapide, gastronomique, centrale de production, dark kitchen…).

Pour comprendre en détail l’intérêt du recours à un spécialiste, vous pouvez consulter l’article Pourquoi choisir un dératiseur professionnel en 2025 ?.

Bien choisir son dératiseur en Île-de-France

En région parisienne, la pression de rats et souris est très forte, notamment autour des axes ferroviaires, des collecteurs d’eaux usées et des quartiers très denses. Pour un restaurant, le choix du prestataire fait souvent la différence entre un plan de dératisation « papier » et une réelle maîtrise du risque.

Avant de signer, vérifiez :

  • Les références du prestataire dans la restauration et l’agroalimentaire.
  • La fréquence des passages et la réactivité en cas d’alerte (CLEAN ON s’engage par exemple sur des interventions sous 48 h hors week-end en Île-de-France).
  • Le degré de personnalisation : plan IPM sur mesure ou simple pose systématique d’appâts ?

Un bon point de départ : suivre les conseils donnés dans le guide Comment choisir un dératiseur autour de moi en 2025, qui détaille les critères (certifications, méthodes, transparence, etc.).

Et les autres nuisibles en cuisine ?

Un plan de dératisation efficace ne suffit pas : les mêmes défauts structurels (fissures, désordre, humidité) favorisent aussi cafards, fourmis, mites alimentaires… Un prestataire comme CLEAN ON peut bâtir une stratégie globale, couvrant rongeurs et insectes, avec un seul plan de lutte cohérent.

Si vous êtes déjà confronté à d’autres nuisibles dans vos locaux ou votre logement (fourmis par exemple), vous pouvez vous inspirer des méthodes décrites dans Fourmis maison : solutions efficaces pour s’en débarrasser, transposables en partie au contexte professionnel.

Questions fréquentes sur la dératisation en restaurant (FAQ 2025)

Quels produits un restaurateur peut-il utiliser lui-même, sans prestataire ?

Rien n’interdit à un restaurateur d’utiliser des pièges mécaniques (tapettes, multi-capture, pièges électriques) ni certains rodenticides grand public, à condition de respecter les indications de l’étiquette et de ne jamais contaminer les denrées. En revanche, de nombreux produits biocides professionnels plus concentrés sont réservés aux utilisateurs titulaires d’un Certibiocide « Nuisibles ». ecologie.gouv.fr Dans la pratique, la combinaison la plus sûre consiste à gérer l’hygiène, les pièges et la surveillance en interne, et à laisser un dératiseur certifié manipuler les biocides.

Les appâts raticides sont-ils encore autorisés en prévention dans un restaurant ?

Non, l’appâtage permanent avec des anticoagulants n’est plus considéré comme une pratique acceptable. Les autorités européennes et françaises encadrent les rodenticides : ils doivent être utilisés en curatif, sur une durée limitée, après diagnostic d’une infestation et avec retrait systématique des appâts en fin de traitement. fr.organilog.com Pour la prévention, il faut miser sur la gestion intégrée (IPM) : colmatage des accès, gestion des déchets, pièges mécaniques de monitoring, et formation du personnel.

Quelle différence entre un produit grand public et un produit professionnel de dératisation ?

Les produits professionnels de dératisation sont souvent plus concentrés, conditionnés en plus gros volumes et destinés à des utilisateurs formés (Certibiocide « Nuisibles »). Ils peuvent avoir un spectre d’action plus large ou des conditions d’emploi spécifiques (zones industrielles, extérieurs, égouts). certibiocide.com Les produits grand public, eux, sont limités en dose, en usages autorisés et en format, pour réduire les risques. Dans un restaurant, utiliser un produit professionnel sans y être autorisé expose à des sanctions et complique la gestion de la sécurité chimique.

Comment prouver à l’inspection que mes produits de dératisation sont conformes ?

Lors d’un contrôle, l’inspecteur va vérifier que vous maîtrisez vos nuisibles et vos produits. Il est recommandé de tenir dans un classeur ou un dossier numérique : les Fiches de Données de Sécurité (FDS), les numéros d’AMM et étiquettes des biocides utilisés, le plan des dispositifs (pièges, stations) et les rapports d’intervention de votre prestataire. lhotellerie-restauration.fr Avec CLEAN ON, ces éléments sont fournis et mis à jour automatiquement, ce qui sécurise vos audits internes et officiels.

Peut-on dératiser efficacement un restaurant sans utiliser de poison ?

Oui, dans de nombreux cas, surtout si la dératisation est anticipée et intégrée à la conception des locaux. Une stratégie IPM bien menée (étanchéité, gestion des déchets, pièges mécaniques bien positionnés et suivis) peut suffire à maintenir la population de rongeurs à un niveau très bas, voire nul, sans appâts toxiques. cleanon-nuisibles.fr Les biocides doivent alors être réservés à des situations exceptionnelles : infestation avérée, pression très forte dans l’environnement immédiat, travaux lourds à proximité, etc.

Et maintenant, comment sécuriser durablement votre restaurant contre les rongeurs ?

En 2025, réussir sa dératisation de restaurant, c’est combiner les bons produits autorisés (pièges mécaniques, rodenticides encadrés) avec une véritable démarche de gestion intégrée des nuisibles. Si vous exploitez un établissement en Île-de-France, l’équipe CLEAN ON – fondée par un ancien restaurateur parisien – peut vous aider à bâtir un plan sur mesure, conforme aux textes et adapté à votre réalité de service.

Vous pouvez découvrir l’approche globale de CLEAN ON (dératisation, désinsectisation, désinfection, entretien et sécurité incendie) sur la page Accueil de CLEAN ON, puis demander un devis personnalisé gratuit pour vos locaux. Pour approfondir la question des coûts sans faire de la dératisation un simple sujet de prix, consultez aussi le guide 2025 des coûts de dératisation. En quelques échanges, vous pourrez mettre vos installations au niveau d’exigence attendu par vos clients, vos équipes… et vos prochains audits.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *